Lecture
L'empreinte du soupçon
Avant de se lancer dans l'écriture, il était directeur du marketing et de relations publiques au cabinet d'avocats international de Faegre & Benson.
Son premier roman IMMORAL (2005) (Titre en français: Jamais je ne reviendrai) état nominé pour Edgar Award.
Rien ne m’arrête! (Agency) est un roman qu'il a écrit en 2009, sous le pseudonyme de Ally O'Brien.
Brian Freeman réside actuellement à Saint Paul dans le Minnesota et est marié à Marcia Freeman.
Moi et toi
Depuis toujours, Lorenzo est l'un de ces enfants que l'on dit " différent ". Selon le professeur Masburger, le psychiatre auquel il a été confié tout jeune, il souffre d'un sentiment hypertrophique de soi, un dérèglement narcissique, un " ego grandiose ". Conséquence logique : il est en perpétuelle inadéquation avec le groupe, et ce depuis son entrée à l'école. Ses parents s'en trouvent totalement démunis. Les années passant, de peur de chagriner une maman qu'il aime plus que tout, Lorenzo choisit alors la fiction. À quatorze ans, il fait semblant d'avoir des amis, de s'intégrer, de jouer dans l'équipe de football de son collège. Ainsi il parvient à la fois à la rassurer et à se prémunir de la violence que les adolescents testent sur les plus faibles. Le jour où il monte tout un stratagème pour faire croire qu'il a été invité à partir skier à Cortina avec trois camarades de classe, il vise au pur chef-d'oeuvre mythomane. Mais, s'il s'est montré à la hauteur du défi en préparant méthodiquement de quoi tenir un siège au fond d'une cave abandonnée , il n'a pu cependant imaginer qu'une lointaine demi-soeur bousculerait tous ses plans. Émaciée, épuisée, en pleine crise de manque, elle pense, elle aussi, se dérober au regard des autres en se réfugiant justement dans cette cave. Cette cohabitation forcée, ce refuge de fortune qu'ils vont partager dans des conditions difficiles, fera voler en éclats les faux-semblants dont ils ont chacun paré leurs vies. Lorenzo apprendra qu'être nécessaire à la vie des autres donne le sentiment d'exister. Et, confrontée au regard de ce demi-frère inconnu, Olivia devra elle aussi se livrer à un examen de conscience pour se dévoiler. Entre eux, qui ont triomphé secrètement d'une terrible épreuve, se crée un lien indéfectible et se noue la promesse mutuelle d'un retour à la vie. Oui, mais...
La mare au diable
George Sand : née à Paris le 1er Juillet en 1804 et décédée à Nohant en 1876 le 8 Juin.
Son véritable nom : Amandine, Aurore, Lucie Dupin. A 4 ans, Aurore est recueillie par sa grand-mère qui habite à Nohant. Puis à l’âge de 13 ans, elle entre au couvent des Augustines anglaises à Paris. Elle se marie ensuite en 1822 avec le baron Dudevant avec qui elle aura deux enfants : Maurice et Solange. Mais cette union ne durera pas longtemps.
En 1831, elle rencontre Jules Sandeau à qui elle prendra son pseudonyme "Sand " .Son premier roman, elle l’écrit avec Sandeau, "Rose et Blanche"; il est signé Jules Sand. En 1832, elle signe son premier roman " Indiana " : George Sand .
Elle provoque l’irritation de ses contemporains par son comportement ; elle s’habille en homme, fume la pipe, monte à cheval comme un homme. Sa vie est très mouvementée. Lors de son voyage en Suisse en 1836, elle retrouve Liszt et Marie D’Agout . En 1838, c’est le début de sa liaison avec Chopin. Cette même année, elle part en voyage à Majorque - Baléares - avec ses enfants et Chopin. En 1839, revenue en France, elle passe l’été à Nohant puis, en octobre, s’installe à Paris avec Chopin mais dans des appartements différents : elle finira par rompre en 1847. Entre temps, en 1845, elle écrit un roman en quatre jours : La Mare au Diable. En 1848, pour la révolution, G .Sand entre en lutte avec Ledru-Rollin. Mais la même année, lors de la manifestation du quinze mai, G. Sand est menacée ; elle va donc se réfugier à Nohant dont son fils (Maurice) est le maire.
En août, elle se remet à écrire un autre roman dit " champêtre ", "La petite Fadette" ; elle le publie en décembre, dans le journal le Crédit. En 1850, cette œuvre devient aussi une pièce de théâtre. Deux ans plus tard, Georges Sand est reçue en audience par Louis Bonaparte : elle plaide la cause des proscrits. L’année suivante, Victor Hugo publie " Les Châtiments " . En 1859, G Sand fait un voyage en Auvergne en compagnie de Manceau. Mais en 1860, elle tombe gravement malade et va en convalescence à Tamaris ; Manceau l’accompagne. En mai, l’empereur lui offre une subvention de vingt mille francs qu’elle refuse. Elle va ensuite donner à Dumas le manuscrit de la pièce tirée du Marquis de Villemer. En 1863, elle reprend contact avec Flaubert.En novembre de cette même année Maurice et Manceau se disputent. George Sand quitte Nohant en compagnie de Manceau atteint de tuberculose. Sept mois plus tard, elle s’installe avec Manceau à Palaiseau. 1865 : Manceau décède. 1869 : G Sand fait un voyage en Champagne et dans les Ardennes. En décembre, Flaubert séjourne à Nohant. En 1871, Casimir Dudevant décède. Deux ans après, G Sand retourne en Auvergne. 1875 : G. Sand souffre de rhumatismes et de fatigue. 1876 : ses douleurs ne s’arrangent pas ; elle a des problèmes intestinaux. elle meurt le 8 juin, sans que les médecins aient établi leur diagnostic. Elle est enterrée le 10 juin à Nohant, dans le cimetière, proche de la grande demeure où elle a vécu, sans doute, ses plus belles passions..
Rentrée littéraire
Les libraires nous ont présenté quelques bons livres:
« Mon neveu Marteinn est venu me chercher à la maison de retraite. Je vais passer le plus clair de l’été dans une chambre avec vue plongeante sur la ferme que vous habitiez jadis, Hallgrímur et toi. » Ainsi commence la réponse – combien tardive – de Bjarni Gíslason de Kolkustadir à sa chère Helga, la seule femme qu’il aima, aussi brièvement qu’ardemment, d’un amour impossible.
Et c’est tout un monde qui se ravive : entre son élevage de moutons, les pêches solitaires, et sa charge de contrôleur du fourrage, on découvre l’âpre existence qui fut la sienne tout au long d’un monologue saisissant de vigueur. Car Bjarni Gíslason de Kolkustadir est un homme simple, taillé dans la lave, pétri de poésie et d'attention émerveillée à la nature sauvage.
Ce beau et puissant roman se lit d’une traite, tant on est troublé par l’étrange confession amoureuse d’un éleveur de brebis islandais, d’un homme qui s’est lui-même spolié de l’amour de sa vie.
Monde sans oiseaux de
Karin Serres
« Petite Boîte d’Os » est la fille du pasteur d’une communauté vivant sur les bords d’un lac nordique. Elle grandit dans les senteurs d’algues et d’herbe séchée, et devient une adolescente romantique aux côtés de son amie Blanche. Elle découvre l’amour avec le vieux Joseph, revenu au pays après le « Déluge », enveloppé d’une légende troublante qui le fait passer pour cannibale. Dans ce monde à la beauté trompeuse, se profile le spectre d’un passé enfui où vivaient des oiseaux, une espèce aujourd’hui disparue. Le lac, d’apparence si paisible, est le domaine où nagent les cochons fluorescents, et au fond duquel repose une forêt de cercueils, dernière demeure des habitants du village. Une histoire d’amour fou aussi poignante qu’envoûtante, un roman écrit comme un conte, terriblement actuel, qui voit la fin d’un monde, puisque l’eau monte inexorablement et que la mort rôde autour du lac…
Aujourd’hui en Chine. Mei, jeune ouvrière de dix-sept ans vit, dort et travaille dans son usine. Elle rêve aussi.
Confrontant un souffle romantique à l’âpre réalité, La Fabrique du monde est une plongée intime dans un esprit qui s’éveille à l’amour, à la vie et s’autorise, non sans dommage, une perception de son individualité.
Lady Hunt de Hélène Frappat
Obsédée par le rêve d’une maison qui la hante, une jeune femme qui fait visiter des appartements à Paris est témoin de la mystérieuse disparition d’un enfant. Trouvera-t-elle dans son rêve la clé de l’énigme du réel ? Des ruines du parc Monceau à la lande galloise, entre les malédictions du passé et les divers déguisements de la vérité, Lady Hunt réinvente le roman gothique anglais et toutes les nuances du sortilège.
La nostalgie heureuse de Amélie Nothomb
"Tout ce que l’'on aime devient une fiction. La première des miennes fut le Japon. A l’'âge de cinq ans, quand on m'’en arracha, je commençai à me le raconter. Très vite, les lacunes de mon récit me gênèrent. Que pouvais-je dire du pays que j’'avais cru connaître et qui, au fil des années, s'’éloignait de mon corps et de ma tête ? ".
La grâce des brigands de Véronique Ovaldé
Quand Maria Cristina Väätonen reçoit un appel téléphonique de sa mère, dont elle est sans nouvelles depuis des années, l'ordre qu'elle avait cru installer dans sa vie s'en trouve bouleversé. Celle-ci lui demande instamment de venir chercher pour l'adopter Peeleete, le fils de sa soeur. Nous sommes en juin 1989, Maria Cristina vit avec son amie Joanne à Santa Monica (Los Angeles). Cela fait vingt ans qu’elle a quitté Lapérouse, et son univers archaïque pour la lumière de la ville et l'esprit libertaire de la Californie des années 70. Elle n'est plus la jeune fille contrainte de résister au silence taciturne d'un père, à la folie d'une mère et à la jalousie d'une soeur. Elle n'est plus non plus l'amante de Rafael Claramunt, un écrivain/mentor qu'elle voit de temps à autre et qui est toujours escorté par un homme au nom d'emprunt, Judy Garland. Encouragée par le succès de son premier roman, elle est déterminée à placer l'écriture au coeur de son existence, être une écrivaine et une femme libre. Quitte à composer avec la grâce des brigands.
Pietra Viva de Leonor de Recondo
Michelangelo, en ce printemps 1505, quitte Rome bouleversé. Il vient de découvrir sans vie le corps d'Andrea, le jeune moine dont la beauté lumineuse le fascinait. Il part choisir à Carrare les marbres du tombeau que le pape Jules II lui a commandé. Pendant six mois, cet artiste de trente ans déjà, à qui sa pietà a valu gloire et renommée, va vivre au rythme de la carrière, sélectionnant les meilleurs blocs, les négociant, organisant leur transport. Sa capacité à discerner la moindre veine dans la montagne a tôt fait de lui gagner la confiance des tailleurs de pierre. Lors de ses soirées solitaires à l'auberge, avec pour seule compagnie le petit livre de Pétrarque que lui a offert Lorenzo de Medici et la bible d'Andrea, il ne cesse d'interroger le mystère de la mort du moine, tout à son désir impétueux de capturer dans la pierre sa beauté terrestre. Au fil des jours, le sculpteur arrogant et tourmenté, que rien ne doit détourner de son oeuvre, se laisse pourtant approcher : par ses compagnons les carriers, par la folie douce de Cavallino, mais aussi par Michele, un enfant de six ans dont la mère vient de mourir. La naïveté et l'affection du petit garçon feront resurgir les souvenirs les plus enfouis de Michelangelo. Parce qu'enfin il s'abandonne à ses émotions, son séjour à Carrare, au coeur d'une nature exubérante, va marquer une transformation profonde dans son oeuvre. Il retrouvera désormais ceux qu'il a aimés dans la matière vive du marbre.
Je suis interdite de Anouk Markovits
Ruth L. Ozeki
Eric Marchal
Lyon, septembre 1777. Antoine Fabert est avocat au barreau lyonnais. De l'avis général, c'est le meilleur de tous. Pourtant, il n'a jamais plaidé, contrairement à Prost de Royer, son célèbre ami et associé. Des écrits gaulois sont découverts à Fourvière, les textes d'un druide du nom de Louern, qui vont propulser Antoine au centre d'une bataille pour le rétablissement de la réalité historique. Cette bataille portera en elle les prémisses de la révolution des esprits. Antoine et ses proches, Antelme de Jussieu, historien paralytique, Camille Delauney, rédacteur de la première gazette sur l'actualité locale, et la comédienne de l'Ambigu-Comique Michèle Masson seront confrontés à un groupe d'espions baptisés les Lugduniens sur la trace du trésor du druide Louern, dont la découverte pourrait à elle seule renverser la royauté. S'affirmant comme le Ken Follett français, Éric Marchal tisse, sur le thème des origines de la France, une passionnante course-poursuite qui nous plonge dans les arcanes de la justice, de la presse, de l'imprimerie et du théâtre, à la veille de la Révolution française. Une aventure où il faudra aussi compter sur des araignées tisseuses de fils d'or, l'avènement de la poire de terre et la fin du monopole de la boulangerie lyonnaise, le procès d'un musicien inculpé de meurtre, le baquet magnétique de Mesmer, une pièce de théâtre dont l'auteur n'existe pas, et l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert.
La dentellière d'Alençon
Résumé :
Biographie:
Nationalité:France née à Oran,Algérie,1919 morte à:Hailey , Etats Unis,le 18/11/2012.
Elle a vécut 10 ans près d’Alencon, où elle a écrit « La dentellière d'Alençon" , qui a touché plus d'un million de lecteurs en France et conquis un public international», « Dans un grand vent de fleurs"» qui a inspiré à France 2 une grande série télévisée, « Un gout de bonheur et de miel sauvage».
La famille s'installe à Paris. Plus tard en 1981, elle quitte Paris pour rejoindre sa fille aux États-Unis à Phoenix, Arizona. mais vient périodiquement en France pour ses recherches historiques et repart, chargée de dizaines de kilos de documents, écrire ses romans dans la chaleur familiale... et la